Les mouvements sociaux en Martinique dans les années 1960 et la réaction des pouvoirs publics Auteur(s) : Jalabert, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le conflit social aux Antilles en 2009 a été très médiatisé en métropole où il est apparu exceptionnel, première épreuve dans le champ social susceptible de faire vaciller l’autorité d’un gouvernement jusqu’alors inflexible dans ce domaine. Au regard de l’historien, le conflit social antillais n’a rien de bien neuf. Il se glisse dans une histoire du mouvement social antillais qui reste encore un champ bien peu traité par l’histoire la plus contemporaine. Un rapide retour en arrière sur deux conflits sociaux majeurs, en 1959 et 1961, permet de resituer l’impact des pulsions sociales sur les politiques françaises pour l’outre-mer. Le regard de l’historien ici porté vient nuancer le caractère « exceptionnel » du moment 2009 et rappelle que les sorties de crise trouvées en 2009 rappellent étrangement celles retenues un demi-siècle plus tôt ! Social conflict in the West Indies in 2009 was highly publicized in France where it seemed exceptional, as a first event in the social field likely to shake the authority of a government previously inflexible in this area. In view of the historian, social conflict Caribbean has nothing new. He slips into a West Indian social history of the movement which is still a field little studied by the more contemporary history. A quick look back at two major social conflicts in 1959 and 1961 can relocate the impact of the social instincts of the French policy for overseas. The eye of the historian here has brought nuance to the "exceptional" at the time and recalls that out of the crisis in 2009 found strangely reminiscent of those used half a century ago! Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4881 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4881 | Partager |
LKP : Jamais vu, déjà vu ou reja vu ? Hétérotopologie d’une utopie régressive à caractère historique Auteur(s) : Lasserre, Dimitri A. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Au début de l’année 2009, la Guadeloupe a connu un mouvement social et politique d’ampleur : quarante-quatre jours de grève générale. Le but de cette recherche est de parvenir à classer cet événement récent en recourant à une méthode hétérotopologique, tout en reconnaissant sa qualité de mouvement contestataire dans la théorie des nouveaux mouvements sociaux. En saisissant l’épistémè du Lyinnaj Kont Pwofitasyon, il deviendra possible de mieux comprendre, outre les propos journalistiques, son sens et son essence. Mouvement de masses, syndicalisme révolutionnaire et appel à l’unité nationale, tels sont les outils dont use le collectif en vue de la lutte contre les « pwofitans » ; outils qui, contrairement à ce que l’on entend çà et là dans les médias et autres travaux de recherche, ne relève guère du jamais vu, mais bien du déjà vu et, sans doute, du reja vu. Il est donc question de relativiser ici l’impact idéologique du LKP, en saisissant la spécificité de son utopie régressive à contenu historique, tout en le resituant à la même hauteur que les autres mouvements du même type, dans de nombreux pays, que l’histoire a vu se développer au cours des xixe et xxe siècles. At the beginning of 2009, a large social movement hit the island of Guadeloupe: a forty-four-day general strike. The point of this study is to historically position this recent event. It is suggested that identifying the episteme from which the LKP operates helps make sense of this social movement. Mass movements, nationalism, propaganda are the tools the group uses to fight the “pwofitans” – the capitalists. And these tools cannot be considered as jamais vu but indeed as déjà vu and, probably, reja vu. I propose here to reinsert the ideological impact of LKP in its own context and history and to compare it to many similar movements in the 19th and 20th centuries. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7238 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7238 | Partager |
Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) Auteur(s) : Desse, Michel Selise, Mario Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les crises environnementales ont de profondes répercussions sur les économies et les sociétés insulaires, et ceci de manière exacerbée en Haïti, après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les petites îles de la Caraïbe et de l’Océan Indien sont confrontées à de nombreuses crises qui ont des origines locales, mais le plus souvent exogènes. Par delà le marasme mondial actuel, l’insularité et l’exiguïté sont autant de facteurs qui aggravent la crise économique et accroissent les tensions dans ces territoires. Dans les DROM (Département et Région d’Outre-mer), les mouvements sociaux ont été très importants. Environmental crises have a profound impact on island economies and societies, and this so exacerbated in Haiti after the devastating earthquake of January 12, 2010. Small islands in the Caribbean and in the Indian Ocean endured numerous crises sometimes of local origin but more often due to external factors. Beyond the current global downturn, insularity and small size are factors that aggravate the economic crisis and increasing tensions in these areas. In DROM (Department Region Overseas), social movements have been very important. Caraïbes Guadeloupe Guyane française Martinique Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5013 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5013 | Partager Voir aussi crise conflit petite île Océan indien cyclone séisme crisis conflict small island cyclone |